Je me suis longuement posé cette question, lorsque je n'étais pas encore suffisamment éveillée, lorsque je n'écoutait pas mes perceptions, que j'avais peu confiance en moi pour donner du crédit à mes ressentis et intuitions. J'observais ceux et celles qui disait avoir un don, et quelque part au fond de moi je les jalousais un peu, je me disais qu'il faillait être vraiment exceptionnel pour que l'Univers nous fasse cadeau de dons si merveilleux. Cela alimentait le manque d'estime de moi. Si je n'avais pas de don, c'est que surement que je n'était pas quelqu'un assez bien, un être aussi unique que ceux qui s'était attribué l'étiquette si gratifiante de "j'ai un don".

 

J'ai même participé à une formation un jour où "l'enseignante" ou celle qui nous transmettais des enseignements, disait clairement avoir des dons de naissances et qu'elle était "élue" pour faire évolué l'humanité en transmettant ses enseignements aux terriens, puisque forcément elle venait d'une autre planète. 

 

J'étais outré par cette attitude, et je contemplais autour de moi une tablée entière en admiration devant "l'élue", qui se sentaient si privilégiée de pouvoir assister à ces enseignements de celle qui "a" la connaissance, la vérité absolu. 

 

Bien sur elle dissimulait cela parfois derrière un… "tu sais ce qui est juste pour toi ou non", mais tout de même, on était plus prêt du mode "gourou" que de l'enseignant bienveillant et neutre. 

 

C'est là que la notion "d'ego spirituel" à fait son apparition, un terme que je n'avais jamais entendu mais qui faisait terriblement sens. 

 

Prétendre que l'on a un don innée, risque de faire croire à autrui qu'ils ne parviendront jamais à avoir les mêmes capacités que nous. Or, nous avons tous reçu ces dons, mais il y a qui a décidé de garder les canaux ouvert et qui non. Parfois sous la pression de la société ou des parents qui ont bien vite fait de les emmener consulter et de se voir attribué une sympathique étiquette issus d'un manuel de diagnostique psy !

 

Notre libre arbitre nous permet de choisir notre chemin de vie, de choisir si on veut ouvrir nos portes ou non au monde subtil, si oui ou non on a envie d'approfondir et de développé nos capacités, surtout… de se les réapproprier. 

 

Et surtout méfiez-vous de qui se présente en mode "sauveur" ne lui accordez pas votre vie, votre pouvoir de savoir ce qui est juste ou non pour vous. Il n'y a pas une vérité, mais il y a des vérités, et chacune la nôtre. 

 

Sachez faire la différence entre quelqu'un qui vous accompagne vers l'éveil et vers le développement de vos propres capacités et ceux qui se comporte en mode "gourou" et qui prétendent détenir la vérité. Ceux-ci soignent leur propres blessures existentielles, leur manque d'assurance compensé par un excès d'assurance tout comme le manque de confiance dissimulé sous un égo démesuré. Parfois même un complexe d'infériorité dissimuler derrière une position haute et hiérarchique. 

 

Apprenez a ressentir ce qui est juste pour vous, apprenez a écouter non pas la vérité mais les vérités et de créer la vôtre, celle qui fait sens pour vous. Apprenez a ne pas penser avec le collectif mais avec votre ressenti intérieur. 

 

Ne mélangeait pas l'envie d'appartenir à un groupe avec le fait de suivre comme un mouton. 

La société nous entraine a vouloir être comme tout le monde, a être normal. Mais la normalité n'est qu'un mythe, la différence est ce qui nous enrichie et ce qui  nous permet d'évoluer mutuellement. Personne n'est normal, nous avons tous nos particularités et c'est bien ce qui nous rend unique. 

 

Je suis admirative de ceux qui ose dire, qui ose remettre en question de système, l'abus de pouvoir ou même juste celui que tout le monde admire. Voyez par vos yeux et non par les yeux des autres. 

 

Concevrez votre liberté de penser, votre liberté de croire et votre liberté de savoir ce qui est ou non bon pour vous.